EDUCAM propose une nouvelle formation pratique sur les systèmes ADAS

Il y a ces abréviations qui, au fil des ans, vont faire partie du jargon standard. Par exemple, Advanced Driver Assistance Systems, ou ADAS, le nom collectif pour les systèmes d'aide à la conduite et de sécurité dont sont équipés les véhicules. De tels systèmes sont non seulement devenus plus nombreux au fil du temps, mais il est aussi question d'une interconnexion toujours plus grande. Une nouvelle formation constitue la réponse d'EDUCAM à cette tendance. Entretien avec Stijn Dehaes, Technical Consultant.

EDUCAM propose depuis peu une nouvelle formation ADAS ("les systèmes d'aide à la conduite en pratique : fonctionnement et réglage"). Pourquoi ?

Stijn Dehaes: : « En soi, ce n'est pas un terrain inconnu pour nous. Nous avions depuis longtemps une telle formation, composée d'une demi-journée de théorie complétée par une demi-journée de démonstration. Nous recevions cependant de plus en plus la demande de clients de prévoir une formation plus pratique. La raison en est évidente : le nombre de systèmes que l'on retrouve dans les véhicules augmente. Divers capteurs, des caméras qui vont filmer des objets, un radar pour les courtes ou les plus longues distances, liés ou non à un système de freinage automatique, etc. Nous les connaissons tous. Ces systèmes commencent également à collaborer plus. Cette complexité accrue est donc à la base de cette demande. Dans cette nouvelle formation, nous laissons le technicien utiliser lui-même les outils ; c'est là qu'est la grande innovation : l'approche pratique. »

Travail de précision

La grande difficulté réside dans le réglage de ces systèmes, le calibrage. Pouvez-vous en dire un peu plus ?

Stijn Dehaes: « En fait, vous avez deux façons de calibrer : le calibrage dynamique et le calibrage statique. Dans le premier cas, le véhicule va se calibrer tout en roulant, ce qui est assez facile à première vue (rire). Mais c'est autre chose en pratique : il faut satisfaire à certaines conditions, comme suivre un véhicule à une distance fixe sur un trajet de quelques kilomètres et ce, en plus, à une vitesse spécifique. Le calibrage statique est plus complexe. Des panneaux doivent être disposés autour du véhicule dans l'atelier, et c'est un travail de précision. Chaque marque utilise non seulement son propre type de panneau, mais il doit aussi être placé à la bonne position et à la bonne distance par rapport au véhicule. À cet effet, l'atelier doit également avoir une "zone libre" pour ces travaux. On voit maintenant que le calibrage dynamique commence à devenir la norme pour les nouveaux véhicules, mais lorsque l'on sait qu'un parc automobile dure entre 10 et 15 ans, il est clair que la connaissance d'un calibrage statique reste pertinente. »

Où rencontrez-vous la plupart des problèmes de calibrage sur le terrain ? Autrement dit : qu'est-ce qui rend cette formation si nécessaire ?

Stijn Dehaes: « Les plus grandes difficultés surviennent autour de la réalisation concrète des opérations. Toute une procédure doit être suivie, et les cibles autour des véhicules doivent être positionnées avec précision. Si vous ne le faites pas, vous vous retrouvez alors bloqué. Ce n'est que lorsque tout cela est fait que le calibrage proprement dit, avec les appareils de diagnostic, peut commencer. C'est exactement la raison de cette dimension pratique. Ce calibrage devra se faire de plus en plus : après le remplacement d'un pare-brise, lors de la réparation de la carrosserie, lors du changement d'une taille de jantes ou après la réparation de la suspension. »

Aucune connaissance préalable requise

À qui la formation est-elle ouverte ?

Stijn Dehaes: « En fait, à tous les techniciens qui travaillent dans un atelier, étant donné qu'il n'y a aucune connaissance préalable requise. Le technicien doit toutefois pouvoir utiliser un appareil de diagnostic. Il s'agit alors d'un système très distinct qui est indépendant des autres tâches dont est chargé un technicien. Cette formation n'est pas non plus liée à un certain certificat, mais toute personne qui l'a suivie reçoit une attestation de présence. En pratique, tout comme c'est déjà le cas avec les formations existantes, nous nous attendons à ce qu'un ou plusieurs responsables soient envoyés par atelier. Cela devient alors les experts du calibrage du garage. »

Et puis le timing : à partir de quand la formation peut-elle être suivie ?

Stijn Dehaes: « La formation sera donnée à partir de septembre. Nous allons de toute façon proposer plusieurs sessions ouvertes, plutôt destinées à promouvoir la formation. Le nombre de sessions fermées qui seront données dépend complètement de la demande du client. »

Plus d'infos? 

Intéressé par cette formation? Vous voulez l'organiser uniquement pour un groupe de collaborateurs de votre entreprise ? Contactez-nous via info@educam.be et nous nous ferons un plaisir de vous aider.