Partenariat avec Renault

Le besoin de connaissances reste élevé même en période de crise

Renault revient sur plus de vingt ans de collaboration avec EDUCAM. Il semble que "La formation de base d'EDUCAM est complémentaire aux formations spécifiques à la marque". Le besoin de connaissances reste élevé, surtout avec le succès croissant des véhicules hybrides et électriques. "Les formations en électricité sont un véritable tremplin pour nos gens", déclare Valckenier, actuellement le plus grand concessionnaire Renault du pays. Témoignages.

"L'intérêt stratégique de la formation n’a jamais été remis en cause chez Renault, et ces temps de corona ne changent rien à cela", explique Pierre Pelgrims, Technical Training Manager chez Renault. "La réalité est que l’évolution ne s'arrête pas. La crise sanitaire a peut-être ralenti les choses, mais nous sommes toujours confrontés à de grands défis. En tant que marque, nous nous concentrons sur l'élargissement de notre gamme de véhicules hybrides et électriques (HEV). Cela implique aussi que nous devons investir dans la formation de nos collaborateurs car ils sont un soutien précieux pour concrétiser nos ambitions.

Un choix tourné vers l'avenir

"Étant donné que nous sommes arrivés à un moment charnière, les exigences en termes de savoir-faire technique se sont également élargies", poursuit Pierre Pelgrims. Investir dans les nouvelles technologies n'enlève rien au fait que la connaissance des "anciennes" technologies doit rester intacte. On peut supposer que le parc automobile actuel aura une durée de vie d’environ dix ans. Le lancement du VHE et la forte expansion de cette offre dans notre gamme est un choix d'avenir mais c’est aussi un choix obligatoire, en partie en raison de la réglementation CAFE (Corporate Average Fuel Economy). Par ailleurs, les connaissances relatives à un véhicule diesel commercialisé aujourd'hui devront encore être mises en pratique durant de nombreuses années. De plus, avec l'avènement des voitures hybrides, nos collaborateurs sont confrontés plus fréquemment aux moteurs à essence. Et enfin, notre marque propose également du GPL, ce qui nécessite aussi des connaissances particulières".

"Afin de répondre à ces besoins de connaissances très diversifiés, nous travaillons avec EDUCAM depuis des années"

Pierre Pelgrims, Technical Training Manager chez Renault

"Il faut distinguer la formation spécifique à la marque et la formation qui concerne tout ce qui est propre au métier. Pour cette deuxième partie en particulier, nous faisons appel au savoir-faire d'EDUCAM.  Nous constatons notamment qu'il y a souvent un problème avec nos jeunes mécaniciens et leurs connaissances en électricité, ce qui n'est pas sans importance au regard de notre ambition dans le domaine des VHE.  Grâce aux formations en électricité I et II d'EDUCAM, nous maintenons ces connaissances à jour, même en ces temps difficiles – et plus encore peut-être - car nous ne pouvons pas prendre de retard à cause du corona. Pouvoir réagir rapidement en temps de crise est indispensable, ce projet avec EDUCAM en est la meilleure preuve. On ne peut cependant pas dire que c’était facile car les restrictions étaient et sont toujours ce qu'elles sont".

Assurer la continuité

Piet Matthys partage l’avis de Pierre Pelgrims. Il est responsable des formations depuis plusieurs mois maintenant au sein de Valckenier, un prestataire de mobilité multimarque dans le Brabant flamand, en Flandre orientale et occidentale. "Nous devons constater que la véritable expertise, j’entends par là les personnes qui connaissent une voiture de fond en comble, se trouve souvent au sein de l’ancienne génération", dit-il. "Pour assurer la continuité, nous investissons beaucoup dans la formation de nos jeunes. Même si nous sommes quelque peu freinés dans cette démarche par les mesures liées au corona. La connaissance de l'électricité est devenue cruciale, et pas seulement pour les VHE. Les gens doivent également pouvoir utiliser un appareil de diagnostic sans avoir à faire un diagnostic en tant que tel ; lorsqu’ils remplacent une batterie par exemple. La mise à jour de leurs connaissances est un investissement qui ne doit pas être sous-estimé. Car lorsque l'on parle des formations Électricité I et II, il faut compter au total dix jours de formation".

La collaboration avec EDUCAM a quelque chose de naturel pour Piet Matthys. "Il ne faut pas réinventer la roue", note-t-il laconiquement. " Les constructeurs ont les mains pleines pour assurer la formation sur toutes les nouveautés qui se présentent.  C'est bien souvent du sprint car elles sont nombreuses. C'est précisément la raison pour laquelle l'offre d'EDUCAM est la bienvenue car elle est complémentaire. On constate que lorsque l'électricité de base est acquise, il est plus facile de continuer à former sur des thèmes plus spécifiques. Nous combinons souvent cette démarche à une mise en pratique immédiate. On peut dire que notre collaboration avec EDUCAM est un véritable tremplin pour acquérir plus de connaissances et plus efficacement".